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Photo de: Michel Beauregard
 
 
 
Quoi choisir...

L’ÉQUIPEMENT

 

Le succès d’une excursion de pêche réside tout à la fois dans le choix d’un équipement adapté à la capture de l’espèce convoitée et aux techniques utilisées pour atteindre son objectif.

 

Cette section est réservé a toute la panoplie de cannes, moulinets, leurres, lignes de pêche (mono) et flotteurs.

 

 LES CANNES ET LES MOULINETS

 

Les cannes et les moulinets de pêche se divisent en cinq grande catégories, qui se subdivisent elle-même en sous-catégories pour les méthodes de capture plus pointues.

 

Les pêcheur d’achigan, par exemple transportent souvent plusieurs ensembles de lancer lourd selon les techniques qu’ils entendent utiliser comme le pitching, le fliping, la pêche au devon ou au vers.

 

De même, les amateurs de doré se muniront d’un équipement léger pour pêcher avec des leurres de surface, des flotteurs ou à la dandinette.

 

La canne et le moulinet choisis dépendent de la taille du poisson qui sera pêché mais aussi de la grosseur des leurres et des appâts qui seront utilisés.

 

Il est facile de lancer une minuscule cuiller à l’aide d’un équipement léger muni d’un mono d’une résistance 4 Lbs, mais la manœuvre est virtuellement impossible avec un attirail lourd comportant une ligne de pêche (mono) de 12 Lbs.

 

Généralement, l’éventail d’équipement du pêcheur « grossit » au fur et à mesure qu’il prend de l’expérience et qu’il s’adonne à la capture de diverses espèces.

 

Il n’est pas rare de rencontrer des maniaques qui possèdent des ensembles à la douzaine…

Littéralement!

 

Voici les principales informations qui vous permettront de choisir l’équipement qui répondra a vos besoins :

 

 LE LANCER ULTRALÉGER

 

Les pêcheurs novices aiment cet équipement parce que le moulinet est muni d’un cliquet antiretour et que le tambour (ou bobine) est protégé par une capote qui empêche le vrillage de la ligne (mono), souvent associé à l’équipement pour lancer léger.

 

Par contre, la capote induit une friction sur le mono, ce qui réduit considérablement la distance des lancers.

 

De même, ce moulinet présente un faible rapport de récupération à chaque coup de manivelle, ce qui rend quasi inefficace l’utilisation de leurres comme les spinnerbait et les buzzbait.

 

Ce moulinet est idéal pour initier quelqu’un aux rudiment de la pêche mais n’a plus tellement sa place dans la pratique des techniques de lancer léger et lourd.

 

LE LANCER LÉGER

 

Le moulinet à lancer léger est idéal pour effectuer des lancers de bonne portée et expédier des leurres légers.

 

Son tambour ne possède pas de capote mais est muni d’une anse qui bascule pour « libérer » la ligne (mono) de la bobine lors du lancer.

 

La canne pour lancer léger possède des anneaux-guides de grand diamètre afin de minimiser la friction du mono.

 

Cette équipement polyvalent possède un tambour fixe et un cliquet anti-retour.

 

Cependant il n’est pas approprié avec du fil a pêche pour lancer lourd, car la ligne tend a sortir de la bobine et à s’emmêler en formant des perruques.

 

 

LE LANCER LOURD

 

Le moulinet procure des lancers de précision, car il est pourvu d’un mécanisme qui, avec une simple pression du pouce, permet de freiner la course du leurre pour le déposer à l’endroit voulu.

 

Il est tout désigné pour les gros mono et les lignes tressées en acier.

 

Ce moulinet est aussi doté d’un réglage qui, au moment du lancer, libère le tambour et stoppe la rotation de la manivelle.

 

Comme le jeu de retour est fréquent avec ce type d’appareil, il existe maintenant un contrôle de freinage magnétique qui réduit grandement le phénomène.

 

La canne de lancer lourd est généralement très rigide et ses anneaux-guides sont de petit diamètre.

 

  À LA TRAÎNE

 

Cet ensemble s’utilise pour la pêche au downrigger ou à la traîne avec des lignes de gros calibre.

 

Le moulinet énorme et robuste est capable d’emmagasiner de grandes quantités de fil (mono) et possède une roue à rochet qui ajuste le freinage tout en douceur.

 

Pour la pêche au downrigger, on utilise une longue canne souple alors qu’a la traîne elle doit être courte et rigide, surtout si on emploie de gros flotteurs (dériveur de surface).

 

 À LA MOUCHE

 

La canne à moucher sert à propulser une soie qui entraîne à son tour  un bas de ligne et une mouche.

 

D’une longueur variant entre 2,3 et 2,75 m, ce type de canne est flexible sur presque toute sa longueur pour permettre de « charger » la soie.

 

Par contre, le moulinet n’a pour ainsi dire qu’une seule fonction, celle de récupérer la ligne (la soie).

 

Choisir une canne à moucher qui convient à ces besoins peut s’avérer un véritable casse-tête.

 

Outre les caractéristiques de base------longueur, puissance et action----, le pêcheur devrais tenir compte de la réactivité de la canne.

 

Voici quelques paramètres pour guider ce choix.

 

 LA LONGUEUR

 

En général, une longue canne procure des lancers précis de grande distance.

 

La canne courte est utilisée lorsque le lieu de pêche est confiné.

 

Autrefois, seules les cannes de courte longueur offraient un bon niveau de rigidité, mais de nos jours les matériaux composites permettent d’obtenir les mêmes propriétés dans de long formats.

 

 L'ACTION

 

L’action d’une canne se rapporte à l’endroit où la tige fléchit et est établie selon le degré de fuselage de cette dernière.

 

On parle ainsi d’action lente, moyenne, rapide et ultrarapide.

 

La canne à action rapide possède  un scion très réactif, fort utile lorsqu’on pêche avec des leurres flottants selon la technique du coup sec ( twitching ) ou encore pour sentir les touches à la dandinette.

 

Elle permet aussi de ferrer rapidement et puissamment.

 

La canne à action moyenne est idéale pour appâter des vifs (mené) car le poisson qui mord sentira peu la pression exercée sur le sion qui est souple et de ce fait, ne rejettera pas l’offrande.

 

La canne à action lente est un véritable amortisseur qui empêche le bris de la ligne lors du combat avec un gros poisson.

 

 LA PUISSANCE

 

La puissance est le niveau de force requis pour faire plier une canne.

 

Certain fabriquant les qualifient simplement de légère, moyenne, lourde, mi-lourde, etc., alors que d’autres utilisent une classification numérique de 1 à 10, 1 étant la plus légère.

 

Plus les leurres utilisés sont de gros calibre et le poisson convoité aussi, plus la canne ce doit d’être puissante.

 

Une canne de puissance légère plie vers l’arrière, ce qui lui permet de « se charger » grâce au poids du leurre.

 

La force générée par le mouvement de retour avant de la tige facilite les lancers.

 

Un attirail lourd nécessite une canne de grande puissance, car une canne légère n’a pas la force requise pour expédier des leurres de gros format et ferrer efficacement un gros poisson.

 

De même, en présence d’obstacles comme une végétation très dense ou des chicots d’arbre, la canne de puissance lourde permet  d’arrêter la course du poisson et de le diriger à l’extérieur de cet endroit encombré.

 

Par ailleurs il y a confusion des genres parmi les manufacturiers, les détaillants et les auteurs lorsqu’on traite de la puissance et de l’action d’une canne à pêche.

 

En effet, certains désignent une canne à action légère alors qu’il s’agit en fait d’une canne de puissance légère.

 

Au moment de l’achat, assurez-vous que le vendeur maîtrise bien ces notions.

 

 LA RÉACTIVITÉ

 

La réactivité d’une canne, que l’on pourrait qualifier aussi de nervosité, est sa capacité à transmettre les vibrations de la ligne (soie) tout au long de la tige jusqu’à la poignée.

 

Le matériau de fabrication, l’action et le poids de la canne établissent son degré de réactivité.

 

Lorsque vient le temps de comparer, une canne en graphite est plus « sensible » que celle en fibre de verre.

 

Pour un même matériau de fabrication, une canne à action rapide sera généralement plus réactive. 

 

Enfin, lorsque le degré d’action est le même, la canne de poids léger sera plus « nerveuse ».

 

 À PROPOS DU MOULINET

 

Choisir le bon moulinet peut aussi s’avéré un casse-tête.

 

Il faut d’abord s’assurer que, peu importe l’ensemble retenu, le couplage canne-moulinet soit bien calibré.

 

Un moulinet surdimensionné provoquera une lourdeur au niveau du talon de la canne.

 

Outre le fait que les lancers seront difficiles à exécuter, la réactivité de la canne sera grandement diminuée, particulièrement à la hauteur du scion.

 

À l’inverse, la sensation de lourdeur se répercutera à l’autre bout de la canne si le moulinet est trop léger pour sa partenaire ( la moucheuse), provoquant vite une fatigue du poignet à force de devoir tenir la canne remontée.

 

 LE LANCER LÉGER

 

Le tambour de ce moulinet est fixe; il ne tourne donc pas lors du lancer.

 

La ligne sort simplement de la bobine lorsque l’anse est ouvert.

 

Selon les modèles, l’anse peut être activée manuellement ou à l’aide d’une détente qui permet d’effectuer des lancers d’une seule main.

 

Le système de tentions du freinage installé à l’avant du moulinet procure un contrôle tout en douceur et est plus fiable que lorsqu’il est positionné à l’ arrière.

 

Le mécanisme avant fonctionne à l’aide de rondelles de métal qui s’appuient sur un disque, selon le même principe que les freins à disque d’une voiture.

 

Le freinage arrière s’effectue par pression sur un petit arbre de transmission, ce qui rend le contrôle saccadé.

 

Néanmoins, certains pêcheurs préfèrent ce dernier modèle, car l'ajustement de la tension est plus facile à effectuer durant le combat avec un poisson.

 

 LE LANCER ULTRALÉGER

 

Favori des pêcheurs novices, ce moulinet très économique à l’achat ressemble beaucoup à son confrère de lancer léger, à la différence près qu’il est muni d’une capote qui réduit l’emmêlement de la ligne.

 

Le modèle à bouton-pressoir est jumelé à une canne de lancer lourd alors que l’autre type s’appareille au lancer léger.

 

Il est préférable de choisir un moulinet avec système de freinage de qualité car dans le bas de gamme, ce mécanisme a tendance à s’enrayer facilement.

 

Il en résulte des bris de ligne fréquents.

 

 

 LE LANCER LOURD

 

Conçu pour de l’attirail lourd, ce moulinet est doté d’un contrôle de freinage fiable et bien calibré pour affronter les gros spécimens de poisson.

 

Parce que plus gros, le modèle de forme arrondie peut contenir plus de fil.

 

Il est muni, soit d’une clenche, soit d’un bouton pressoir pour libérer le tambour.

 

Le modèle de forme profilée possède seulement une clenche et procure un maintien plus confortable au moment de décocher un lancer.

 

Les moulinets de fabrication récente disposent d’un contrôle de freinage (centrifuge ou magnétique) qui élimine totalement l’effet de retour.

 

 

 À LA TRAÎNE

 

Ce moulinet est un mastodonte capable d’emmagasiner de grandes quantités de fil pour permettre justement de pêcher à la traîne sur de très longue distance.

 

Il peut prendre plusieurs centaine de mètres de gros mono de 9 à 13,6 Kg de résistance.

 

Il n’est pas recommandé de lancer avec ce moulinet, car il ne possède pas de cliquet antiretour.

 

Certains modèles possèdent même un compteur de ligne qui permet de faire traîner le leurre à la profondeur voulue.

 

 À LA MOUCHE

 

Le moulinet de pêche à la mouche n’est au fond qu’un simple réservoir de soie.

 

Les modèles plus sophistiqués sont munis d’un mécanisme à disques de friction fort utile pour ramener des espèces combatives comme la steelhead ou le bar rayé.

 

Comme le tambour de la très vaste majorité des moulinets à moucher n’est pas encastré dans un boîtier, une simple pression de la paume de la main sur la jante de la bobine procure un freinage additionnel.

 

 

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La canne e t le moulinet sont jumelés pour former un ensemble de: (1) lancer combiné, (2) lancer léger, (3) lancer lourd, (4) pêche a la traîne et (5) pêche à la mouche.

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L'action de différentes cannes s'évalue en tirant sur la tige avec la même force.
 
La canne à action rapide (1) fléchit principalement vers le scion, celle à action moyenne (2) sur la moitié supérieure de la tige et celle à action lente (3), sur presque toute sa longueur.
 
 
 
lancerlourd.jpg
 
Et bien sur,
 
on ne peux parler d'équipement et laisser de coté les liens qui suive.

* Les leurres et les appâts

* Les noeuds que je pratique